Ne vous êtes-vous jamais dit que tout de même les appareils photos étaient très similaires ? En termes de caractéristiques, mais surtout en termes de forme ? Ce biais psychologique s’appelle la dépendance de sentier (path dependance).
Définition de la dépendance de sentier
On appelle dépendance de sentier l’impact qu’ont les décisions passées sur les décisions futures. En d’autres termes, il arrive que certains choix passés qui avaient alors du sens soient perpétués, quand bien même ces choix n’ont plus d’utilité aujourd’hui.
Le cas des claviers d’ordinateurs
L’exemple le plus connu de dépendance de sentier est l’exemple des claviers d’ordinateur. Alors qu’aujourd’hui les claviers les plus utilisés sont les claviers qwerty, qwertz et azerty, ils ne sont pas les plus pratiques. D’autres claviers, tel que le clavier Dvorak pour l’anglais ou le clavier Bépo pour le français, sont optimisés pour faciliter la saisis. Pourtant on trouve difficilement ce genre de clavier dans le commerce, et peu connaissent leurs existences. Ceci s’explique par le coût du changement. Changer de clavier et s’habituer à une nouvelle manière d’écrire est un changement que nous considérons trop lourd, par conséquent nous restons avec la solution actuelle quand bien même celle-ci est déjà dépassée.
Quels risques en entreprise ?
L’exemple du clavier est un exemple qui touche l’ensemble des propriétaires d’ordinateur, mais la dépendance de sentier peut aussi toucher les entreprises. Nous aurons alors tendance à conserver des organisations internes, des méthodes et des outils, des produits qui ne sont plus optimaux, car l’entreprise juge ce changement d’habitude trop complexe. Pourtant l’entreprise a besoin de se renouveler aussi bien en interne que dans ses produits et services pour prendre de l’avance.
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