Zweifel, ce nom vous dit-il quelque chose ? Avez-vous tout de suite pensé à la fameuse marque de chips ? Saviez-vous que le verbe Zweifel est l’équivalent français du nom: doute ? Le doute est un manque de certitude, une méfiance quant à la réalisation de quelque chose. Pourtant le doute à plus de bénéfices que vous ne le pensez (pas comme les chips).
Douter moi ?
Le doute se définit comme « l’état de quelqu’un qui ne sait que croire, qui hésite à prendre parti ». Pour beaucoup le doute est décrit comme une faiblesse. Lorsque l’on doute, c’est le début de la fin. Pourquoi cette vision si pessimiste du doute ? Le doute est-il si mauvais ? Et si le doute était finalement le signe d’une bonne chose ?
Mais de quoi vous parlez ?
Pourquoi vous parler de doute ? L’idée de cet article est née d’une conversation un soir d’octobre sur l’autoroute reliant Lausanne à Neuchâtel. Alors que nous débriefions la journée, notre discussion dériva sur les qualités que demande certains emplois, et la capacité à ne jamais s’arrêter malgré les difficultés. C’est le moment qu’a choisi un camion de la marque Zweifel pour nous doubler (ce qui vous donne une indication de la vitesse à laquelle nous roulions).
« Tu sais ce que ça veut dire Zweifel en Allemand ? Ça veut dire le doute. Et douter c’est ce qui fait que tu continues à avancer malgré les difficultés. »
Et si finalement le doute c’était la marque de fabrique des entrepreneurs qui réussissent (ou qui ratent pas trop mal). Ceux qui se remettent en question perpétuellement, ceux qui ne sont jamais sûrs de ce qu’ils savent et cherchent à en apprendre toujours plus.
Il est peut-être temps de ne plus voir le doute comme un frein, mais comme un signe que nous sommes dans la bonne direction. Celle de l’amélioration continue. Douter, c’est aussi remettre en question ce que l’on sait, c’est rester alerte. C’est être prêt à innover en tout temps aussi.