Lorsque l’on parle d’économie, on pense souvent à la production de bien, la production de masse, Charlie Chaplin dans les temps modernes, à l’industrie donc. Pourtant, l’année 2020 a mis en lumière un pan de l’économie dont on ne saisit que rarement la tangibilité : l’économie de la connaissance.
L’économie de la connaissance: définition
Appelée également l’économie du savoir, l’économie de l’immatériel ou encore le capitalisme cognitif, l’économie de la connaissance est un concept développé en 1962 par Fritz Machlup qui établira en 1977 que 45 % des salariés aux USA manipulent l’information. L’OCDE évalue à la fin des années 1990 que l’économie du savoir représente plus de 50 % du PIB des pays de la zone OCDE. L’économie de la connaissance représente une césure avec l’idée que le savoir appartient au domaine public. Désormais, la connaissance est un bien marchand tel que le démontre le développement du droit de propriété sur le savoir et l’information.
Et dans la pratique ?
Le savoir dans une industrie européenne où les entreprises disposent globalement des mêmes capacités de production est donc un facteur de différenciation et de compétitivité. Dans une économie qui fait produire ses produits dans les mêmes usines à l’autre bout du monde (ou pas), c’est bien le design de ces produits et le marketing qui suit leur commercialisation qui permet de les différencier.
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